J'espère que tu as passé un bon week-end ? Pour ma part, c'était plutôt tranquille. J'ai enfin terminé un livre que j'avais reçu il y a super longtemps. Du coup, je voulais en parler avec vous et vous le faire découvrir si jamais vous ne le connaissiez pas. Je ne connaissais pas l'auteur, mais le sujet de son livre m'a tout de suite attiré l’œil. En effet, il y parle de la Bête du Gévaudan qui a sévi au 18e siècle. Dans l'article du jour, comme vous l'aurez compris, il s'agira d'une critique littéraire. Je vous laisse tout de suite avec la fiche descriptive et mes impressions concernant le livre.
Auteur du livre: Robert FERRARIS
Sortie en france: 1er Décembre 2015
Éditeur: Nouvelles Plumes
Type de livre: Roman (Angoisse, Enquêtes, Psychologie, Thriller)
Nombre de pages: 425 pages
Résumé de la quatrième de couverture: Une succession de meurtres d'enfants terrorise la région de Bourg-en-Bresse. Chaque corps est retrouvé abandonné dans un sac et, alors que la panique gagne la région, rien ne semble pouvoir arrêter le mystérieux tueur. À la tête de l'enquête, le commissaire Thomas Bardet, parachuté dans la région après une affaire qui a mal tourné au 36 quai des Orfèvres. Déterminé à faire cesser la folie meurtrière de l'insaisissable assassin, il sait qu'il doit élucider deux points pour mener à bien sa quête : le lien entre ces drames et celui qui lui a coûté sa place à Paris, et les troublantes ressemblances de l'affaire avec celle de la bête du Gévaudan quatre siècles auparavant...
Mon avis
On commence la lecture avec un prélude qui situe un peu le décor et certains protagonistes de l'histoire. Un jour banal, sans grande importance. Du moins, c'est ce qu'il nous semble. Mais cette journée se révélera au final crucial durant l'enquête. J'aime beaucoup les enquêtes, les polars et les énigmes dont on a du mal à se sortir, qu'on a du mal à avancer et que le dénouement nous surprend. C'est exactement ce qu'il se passe dans ce livre. Les policiers piétinent, le tueur semble avoir deux ou trois longueurs d'avance sur eux. Et en plus, ils n'ont aucun indice à exploiter. Rien qui pourrait révéler l'identité de la personne qui assassine ces pauvres gosses. On apprend beaucoup de choses sur les personnages principaux, mais également sur les secondaires.
C'est une bonne chose, parce que l'on peut de ce fait, s'attacher aux protagonistes plus facilement. On se sent proche d'eux. Même si l'histoire est écrite à la troisième personne du singulier. On réussit même à avoir un point de vue du meurtrier durant la lecture et je trouve que c'est original. Parce que du coup, on en sait plus que les policiers et on se demande comment ils vont faire pour l'arrêter. C'est plein de suspense, d'angoisse. On est au cœur d'un thriller macabre. Parce que la personne qui perpétue ses meurtres s'en prend à des enfants. On se demande comment une personne comme cela peut exister. J'ai également beaucoup apprécié le fait que l'on apprenne l'identité de l'assassin vers les toutes dernières pages. Que les différentes pistes qu'ils ont suivies ont été parsemées d'embûches, de pièges, qui sont destinés à ralentir les policiers et permettre au véritable coupable de s'en tirer sans se faire prendre.
Ce que j'ai trouvé dommage, c'est que le rapport avec la Bête du Gévaudan se fait très tard dans le roman. Je m'attendais à ce qu'il vienne beaucoup plus tôt. Après ils ont une théorie sur la Bête qui gâche un peu les légendes folkloriques. J'aime bien le fantastique et le mystère. Du coup, émettre l'hypothèse que le monstre qui a sévi au Gévaudan pendant le 18e siècle, était en réalité un tueur en série m'a un peu déçue. Cependant, j'ai apprécié que Robert Ferraris mélange les légendes du passé avec un présent moderne. C'est sympa et cela donne un côté mystérieux à la lecture. L'idée que les meurtres suivent un schéma précis qui est exactement ce que faisait la Bête lors de sa folie meurtrière est vraiment super.
Pour la forme de l'histoire, j'ai bien aimée que le récit soit écrit sous forme de journal intime avec une date, un moment précis dans la journée, afin que l'on puisse bien se situer tout au long de la lecture. C'est vrai qu'il y a beaucoup de personnages et de lieux et que nous, lecteurs, pouvons être facilement déroutés. L'auteur utilise aussi du patois parfois, ce qui peut perturber le lecteur s'il n'est pas habitué. Personnellement, j'ai bien aimé, cela nous plonge davantage dans l'histoire et dans les lieux où se déroule cette fiction. En bref, comme vous l'aurez compris, je suis ravie de cette lecture et je vous la conseille vivement si vous aimez les frissons, que vous avez un cœur bien accroché et que vous aimez les enquêtes difficiles à résoudre.
Citation qui m'a marqué
«— Pourrais-tu m'expliquer ce que tu fiches ici, sur les lieux d'un nouveau meurtre ?
— Facile ! Comme je te l'ai expliqué aux pandores, j'allais chez des amis, à Chevignat. Un anniversaire... Je passe sur cette route, on peut faire de la vitesse sans se faire gauler. D'ailleurs, faut que je les avertisse, qu'ils fassent sans moi... Dommage...
— Tu as le chic pour te couler dans les emmerdes, toi !
— Oh, oh, oh! On se calme, mon beau poulet ! Je te ferai remarquer que je me suis arrêté au ras du sac. Un moins expérimenté aurait roulé dessus.»
Fin: 10/10 (Superbe)
J'espère que ma chronique sur Au nom de la Bête t'a plu ? Est-ce que tu as lu ce roman ? Qu'en as-tu pensé ? Est-ce que tu arrivais à te décrocher du livre ? Quel ressenti en as-tu ? Ma critique te donne-t-elle envie de lire ce livre ? Dis-moi tout cela en commentaire, cela me ferait plaisir ! Je te souhaite une bonne soirée, prends bien soin de toi. Je te fais d'énormes bisous et à bientôt pour un nouvel article ♥.
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